Peu d’artistes reggae en France peuvent se targuer d’avoir autant de véritables hits dans leur discographie que Yaniss Odua.
« La Caraïbe », « Rouge Jaune Vert », « Chalawa » (cumulant à eux 3 près de 100 millions de vues sur Youtube) sont autant de big tunes que la foule scande en chœur à l’occasion de ses shows, toujours généreux et dynamiques.
En près de 30 ans de carrière (Yaniss a commencé à l’âge de 10 ans aux côtés de son cousin Daddy Harry en Martinique), Yaniss Odua a su créer un lien unique avec le public français.
Que ce soit sur ses terres caribéennes, dans l’Hexagone ou le reste des territoires où il a pu tourner, l’artiste martiniquais marque par son authenticité non feinte, des textes qui parlent à tout un chacun, posés sur des productions musicales toujours soignées, alliant les racines du Reggae avec des sonorités dans l’ère du temps.
Et pour cause, il s’entoure sans cesse des meilleurs talents du genre, tel le légendaire producteur Clive Hunt en Jamaïque (Jimmy Cliff, Alpha Blondy, Rolling Stones, Grace Jones, Khaled…), mais aussi de jeunes magiciens français du son comme Kahifa ou Ayema.
Toujours à l’affût de nouvelles rencontres, expériences et désireux de partager ses vibrations avec des artistes ayant les mêmes valeurs, on a pu le voir collaborer avec les plus grands artistes internationaux parmi lesquels Ky-Mani Marley, Tiken Jah Fakoly ou Keny Arkana.
De « Yon Pa Yon » (2002) à « Nouvelle Donne » (2017), en passant par « Moment Idéal » (2013), et tous les albums et projets collaboratifs auquel il a participé, Yaniss Odua garde le sourire malgré les aléas de la vie. Artiste conscient et engagé, il demeure positif en souhaitant dépasser, tout en les dénonçant, les injustices qu’il rencontre ou qu’il a subi.
Son dernier album « Stay High », sorti en mai 2022, ne fait pas exception à la règle. Avec cet opus, Yaniss prend un tournant illustré par un Reggae moderne et inspiré.
Danakil, Dub Inc, Kalash ou encore Flavia Coelho lui apportent leurs confiances sur des titres plus que convaincants. Dans un style qualifié de « Futu’Roots », où les instrumentales sont sublimées par des textes aussi riches que touchants, Yaniss se dévoile de manière intime, tout en se voulant passeur de messages, constructeur de ponts entre les humains, les cultures et les genres musicaux.
Une pièce d’art qui marquera son époque.